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GUILLO, Dominique
Paris
Le Pommier, 2009, 319 pages

Avant même l’arrivée d’Homo sapiens, sapiens, le chien nous tenait compagnie. Comment expliquer cette étrange association, cette place unique occupée par le « meilleur ami » de l’homme, par cet animal, qui assurément, sait si bien s’y prendre avec nous? L’étude du chien se révèle riche d’enseignements, sur lui, bien sûr, mais aussi… sur nous-mêmes!
Qui est-il? D’où vient-il? Comment perçoit-il le monde? Comment communique-t-il avec nous? Comprend-il notre langage? D’où viennent ses éventuels accès d’agressivité? Et nous, d’où vient notre attachement à lui? Vient-il compenser nos manques affectifs? Est-il normal que nous lui parlions? Que nous nous sentions compris par lui? Au fil de la lecture, se dessine le paysage de la subjectivité canine, un monde bien différent du nôtre (non, le chien ne parle, ni ne rêve, ni ne voit comme nous…) mais avec lequel nous entrons facilement en interaction. Même tissée de malentendus, la communication est réelle, nous imposant d’abandonner l’idée d’une frontière infranchissable entre l’homme et l’animal. Il faut se rendre à l’évidence : le chien, avec qui nous avons construit une véritable société caractérisée par ses constantes, ses variations culturelles et son histoire, est finalement plus proche de nous que le chimpanzé.